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Le projet de réforme du temps de travail, qui a été présenté lundi par François Hollande, signe "de facto" la fin des 35 heures, a estimé le ministre de l'Economie, Emmanuel Macron, vendredi lors du forum de Davos.
Mais cela devra se faire "à travers des accords majoritaires " dans les entreprises entre direction et représentants du personnel, a-t-il précisé, cité par LeMonde.fr. "Si vous pouvez négocier des accords majoritaires au niveau de l'entreprise pour n'avoir presque aucune surcompensation, cela veut dire que vous pouvez créer plus de flexibilité".
Pas de remise en question de la majoration des heures supplémentaires
Mais comment cela fonctionnerait-il ? "Aujourd'hui, la situation est que l'on travaille 35 heures par semaine, et qu'au-delà vous devez verser 25% en plus pour chaque heure (supplémentaire, ndlr). Vous pouvez négocier jusqu'à 10% au niveau de l'entreprise, mais on doit pouvoir aller plus loin", a-t-il expliqué.
Face aux inquiétudes sur la majoration des heures supplémentaires qui pourrait alors être bouleversée, le cabinet de la ministre du Travail a de son côté confirmé que l’objectif est de donner "un plus grand champ à la négociation d’entreprise. Mais il n’y a pas de remise en cause du taux minimum de majoration des heures supplémentaires ", précise LeMonde.fr.
En vidéo sur le même thème : La réforme du temps de travail signe "de facto" la fin des 35 heures selon Macron