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Les températures baissent et comme le relève le site dossierfamilial.com, les employeurs sont tenus par le Code du travail (Article L4121-1) de "protéger la santé physique" de leurs salariés en prenant "les mesures nécessaires". De plus, ils doivent "veiller à l'adaptation de ces mesures pour tenir compte du changement des circonstances", comme, par exemple, en période de grand froid.
Si le Code du travail ne précise pas sous quelle température il devient dangereux de travailler, l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS), estime que la vigilance s’impose lorsque "la température ambiante (à l’abri du vent) est inférieure à 5°C", rapporte dossierfamillial.com.
Ainsi, les employés exposés temporairement ou durablement au froid sont directement concernés. C'est le cas des travailleurs du BTP, des ouvriers agricoles ou encore des éboueurs. Dans ces conditions, l’employeur se doit en premier lieu d’aménager les postes de travail (chauffage, mise à disposition de boissons chaudes, prêt de vêtements de rechange etc.), ainsi que les horaires (pause adaptée et temps de récupération après une longue exposition au froid, limitation des heures de travail dans le froid etc.).
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Un salarié peut refuser de travailler
L’employeur doit également mettre à la disposition de ses salariés des vêtements et équipements de protection contre le froid. De plus, ces derniers peuvent exercer leur droit de retrait. Autrement dit, si ils constatent des manquements aux obligations de leur employeur, soit un "danger grave et imminent pour leur vie ou leur santé" ou un défaut "dans les systèmes de protection" (art L.4131-1 du Code du travail), ils peuvent légalement refuser de travailler.
Néanmoins, ils doivent pouvoir prouver qu’ils agissent pour un "motif raisonnable". Comme le souligne dossierfamilial.com, un droit de retrait justifié ne peut entraîner une sanction ou une retenue de salaire.
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