De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Ecarté de l’émission qui a fait sa renommée il y a un peu plus de deux ans maintenant, Julien Lepers entend bien ne pas se laisser faire. L’heure du règlement de compte a sonné. Désormais âgé de 68 ans, il estime avoir été discriminé compte tenu de son âge notamment et demande donc réparation. Sauf que la somme demandée à la société de production FremantleMedia apparait particulièrement élevée. Julien Lepers réclame, en effet, pas moins de 3,4 millions d’euros, rapporte LCI. Une somme qui tient compte de ses années d’ancienneté et que son avocat, Maître Pierre-Olivier Lambert, justifie ainsi dans les colonnes de Ouest-France : "Cela paraît très important, mais il s’agit en premier lieu d’indemnités contractuellement convenues à hauteur d’un million, cela ne souffre aucune contestation".
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Des dizaines de milliers d’euros chaque mois
De fait, si cette requête apparait aussi importante, c’est aussi parce qu’il convient de prendre en compte un autre paramètre. A savoir : le salaire mensuel que percevait Julien Lepers pour présenter son émission. Son conseil tient à le souligner : Cette somme comprend également "le prix de 28 années d’ancienneté en fonction de son salaire de 40 000 euros par mois environ". Et de poursuivre : qu’il convient d’y inclure "500 000 euros pour un préjudice d’image qui correspond à environ un an de salaires".
Au-delà de cela, il importe de préciser, rappelle Ouest-France, que la somme réclamée à la société de production FremantleMedia (laquelle n’est autre qu’une filiale du groupe Bertelsmann) doit être appréhendée au regard du chiffre d’affaires généré par le groupe. A savoir : 16 milliards de dollars chaque année. On est donc loin, martèle Maître Pierre-Olivier Lambert, "de la petite société de production".
"Virer les hommes blancs de plus de 50 ans" ?
Et si Julien Lepers apparaît, tel que l’indique son conseil, comme un homme brisé, il est donc bien décidé à ne pas se laisser faire. Ce d’autant plus, conclut son avocat auprès de Ouest-France, que le fait de se faire évincer de la sorte constitue, une véritable "claque, une insulte". "Le producteur a exécuté ‘à la cow-boy’ une décision du diffuseur France Télévisions, prise par Delphine Ernotte directement, de virer les hommes blancs de plus de 50 ans"… "Il n’a pas souhaité assumer la décision du diffuseur et a invoqué de fausses raisons pour justifier son licenciement".
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