Malgré l'essor de la carte bancaire et des paiements numériques, l’argent liquide a encore de beaux jours devant lui. Mais une nouvelle règle devrait entrer prochainement en vigueur pour encadrer les paiements...
Dans une interview publiée mercredi 9 août dans Le Parisien, Laurent Fabius fait part de son opinion sur l'intervention de Nicolas Sarkozy dans le dossier syrien.
L'ancien président s'est en effet entretenu par téléphone le mardi 7 août avec Abdel Basset Sayda, le principal chef de l'opposition syrienne, sur la situation du pays.
"On attendrait autre chose de la part d'un ancien président"
Interrogé à ce sujet, le ministre des Affaires étrangères déclare être "étonné que Monsieur Sarkozy souhaite susciter une polémique sur un sujet aussi grave, alors qu'on attendrait autre chose de la part d'un ancien président".
Evoquant la crise de la Libye, il affirme que "la situation de la Syrie est évidemment très différente de celle de la Libye", avant d'ajouter "je suis en effet surpris qu’on puisse avoir exercé d’importantes responsabilités et livrer une analyse aussi rapide…".
Nicolas Sarkozy voudrait "ne pas se faire oublier"
Pour conclure, Laurent Fabius explique le geste de Nicolas Sarkozy viserait à "ne pas se faire oublier ? ". Le ministre évoque également l'invitation de Bachar al-Assad lors des cérémonies du 14 juillet 2008, avant de conclure que "dans des circonstances aussi graves, il vaut mieux faire bloc avec la politique de son pays".
Ce n'est pas la première fois que le ministre des affaires étrangères évoque la présence de Bachar al-Assad le 14 juillet 2008. La semaine passée, il avait également reproché cette invitation à l'ancien président qui, selon des rumeurs, avait critiqué l'inaction du gouvernement envers la Syrie.