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Il se serre la ceinture. Au plus bas dans les sondages, François Hollande aurait décidé de ne plus en commander d’études d’opinions. Et cette décision ne serait pas sans conséquences sur le budget de l’Elysée. Dans son dernier rapport remis ce mardi matin à l’équipe du président de la République, la Cour des comptes a en effet salué les "bons résultats" de la gestion des services de la présidence l’année dernière. Le rapport souligne ainsi que les économies réalisées ont notamment permis "un reversement de 6 millions d’euros au budget de l’Etat, ramenant sa dotation budgétaire de 108,9 millions d’euros à 102,9 millions".
Plusieurs postes de dépenses revus à la baisse
Pour parvenir à de tels résultats, l’Elysée aurait notamment mis l’accent sur "une amplification de la concurrence, l’optimisation et de la rationalisation des achats courants" et sur "la réduction de certaines dépenses afférentes au personnel, à des évènements, des déplacements, des missions et réceptions" ou encore "la suppression de dépenses, telles celles de conseil et de sondages". Au cours de la première année de son mandat, François Hollande a en effet, entre autres, favorisé les déplacements en train et cessé de commander des enquêtes d’opinions depuis le mois de mai dernier. Une économie d’autant plus précieuse pour le président Hollande que son prédécesseur Nicolas Sarkozy avait été épinglé sur ce point à la fin de son mandat.
François Hollande s’engage à continuer
Forte de cette "bonne note", la présidence a promis de ne pas fléchir et de poursuivre sur sa lancée. François Hollande s’est ainsi lui-même engagé à "mener à bien certaines réformes destinées à optimiser encore davantage l’emploi des fonds publics". Pour ce faire, le chef de l’Etat compte notamment sur "le calcul des heures supplémentaires", "la gestion du parc automobile", les "frais de restauration" et "la mise en place de redevances d’occupation domaniale".
La Cour des comptes a, quant à elle, vivement invité la présidence à effectuer "la remise en ordre" dans une soixantaine d’appartements du Palais de l’Alma (7e arrondissement de Paris). Alors qu’ils seraient affectés "de longue date" à de proches collaborateurs du président, le maintien de ces derniers "dans ces lieux ne se justifie plus", a ainsi estimé la Cour.
Regardez François Hollande se faire huer par la foule le 14 juilet :